Ismaël Menault, Directeur Général de l'École de Paris des Métiers de la Table (EPMT)
Ismaël Menault, Directeur Général de l'École de Paris des Métiers de la Table (EPMT), a fait appel à EKIWORK pour faire de la prévention sur les violences sexistes et sexuelles à destination des futurs salariés et managers du secteur.
Pour quelles raisons avez-vous fait appel à EKIWORK en particulier ?
J'ai connu EKIWORK par le bouche à oreille. La société m'a été recommandée alors que je cherchais à mettre en place pour la première fois dans mon école une formation sur les violences sexistes et sexuelles. Mon idée première était de sensibiliser et faire de la prévention auprès de mes apprentis et du personnel de l'école. Je voulais qu'il y ait une prise de conscience de potentiels comportements sexistes.
EKIWORK est donc intervenue en novembre dernier en formant en présentiel nos apprentis dans les métiers de l'hôtellerie-restauration et alimentation (environ 500 jeunes) puis le CODIR un mois après, soit une quinzaine de participants. Début 2022, les délégués de chaque classe seront aussi formés (en visio) tout comme les managers intermédiaires de l'école, eux en présentiel.
Y a-t-il eu des appréhensions à mettre en place cette formation dans votre collectivité ?
Non, je n'avais pas du tout peur que la formation soit mal accueillie mais je pensais qu'elle pouvait potentiellement déranger certaines personnes qui n'ont pas conscience de leurs comportements déplacés. Un telle formation permet de redire : attention cette attitude est trop limite, il faut la corriger ! J'ai assisté à l'une des formations de mes apprentis qui sont pour certains très jeunes [ndlr : l'école forme des jeunes de la sortie de 3ème au BAC+2] et je peux vous dire qu'ils ont été très attentifs. Bien sûr certains étaient visiblement un peu gênés, d'autres se cachaient derrière leur portable, mais ils ont tous été à l'écoute. Il y a eu des questionnements pendant la formation et c'est vrai que les filles ont davantage pris la parole. En ce qui concerne la formation du CODIR, il y a eu moins d’interactions mais je n'ai pas senti les participants mal à l'aise. Ils étaient plutôt soucieux de bien faire et ils prenaient conscience de l'enjeu au fur et à mesure du déroulement. EKIWORK nous rappelle notamment qu'en fonction de la gravité des agissements, les condamnations peuvent aller jusqu'à de la prison ferme. Alors forcément, cela marque les esprits !
Justement aujourd'hui, poursuivez-vous votre engagement en la matière ?
Avant de faire appel à EKIWORK je m’intéressais déjà aux questions d'égalité femmes-hommes et nous appliquons aujourd'hui la parité dans l'école qui compte plus de 50% de salariées femmes. Mais désormais, je souhaite pérenniser les formations sur les violences sexistes et sexuelles dans mon établissement. Nous sommes une école qui forme aux métiers de bouche, nous enseignons des techniques professionnelles certes mais j'estime aussi que notre rôle est de former les jeunes à la citoyenneté. C'est très important que nos apprentis soient sensibilisés aux problématiques des violences que peuvent subir les femmes dans le travail et au-delà. D'autant qu'un grand nombre d'entre eux seront amenés demain à monter leur propre entreprise et donc on voit bien l’intérêt de les former sur ces questions.
Vous pouvez contacter Ismaël Menault à l'adresse email suivante i.menault@epmt.fr pour toutes questions sur la mise en place des formations EKIWORK dans son établissement.
Audrey Berne, rédactrice pour EKIWORK Formation
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