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Virginie Baujard, Chargée de mission Diversité & Inclusion chez EDF Groupe

« Nos salariés apprécient que les lignes bougent »

Entreprises
14 avril 2022

Chez EDF, le sujet du sexisme au travail a été pris à bras le corps. Virginie Baujard, chargée de mission Diversité & Inclusion chez EDF Groupe, nous explique comment les référents entreprise sur le sujet et les RRH sont formés en continu.

Comment EKIWORK est intervenue dans vos locaux ? 

Nous avons fait confiance à EKIWORK car nous connaissions le sérieux d'Elisabeth Chaudière, la fondatrice, avec laquelle nous avions précédemment collaboré pour construire un e-learning sur le sexisme au travail dans le cadre d'un projet professionnel antérieur. Nous l'avons donc naturellement recontacté pour réaliser des formations chez nous sur ce thème. Fin 2020, elle a d'abord formé en distanciel nos référents harcèlement sexuel du CSE, soit une quarantaine de personnes. A l'époque, nous souhaitions répondre à une obligation employeur* mais aussi leur donner toutes les cartes pour qu'ils puissent remplir au mieux leur mission. Puis l'année dernière, nous avons dupliqué cette formation en distanciel via Teams à nos responsables des ressources humaines (RRH) et à nos référents 'éthique et conformité'. Il était très important pour nous qu'ils aient un niveau de connaissance équivalent aux référents CSE. Même si chez EDF nous parlons depuis plusieurs années du sujet des violences sexistes et sexuelles dans le monde professionnel, c'était la première fois que nous proposions en interne de réelles formations sur ce sujet. 

Vos salariés concernés ont-ils appréhendé de participer aux formations ? 

Il n'y a pas eu de réticence. Au contraire, je dirais plutôt que les publics visés par la formation l’attendaient pour se sentir prêts à accomplir leurs missions. En effet, il ne s'agissait pas pour les référents CSE d'avoir simplement la casquette mais d'être en réelle capacité d'exercer la fonction. D'ailleurs, grâce aux enquêtes réalisées après le déroulé des formations, nous savons que les participants ont apprécié le format dynamique des interventions. Même si le distanciel s'est imposé avec la crise, nous n'avons pas assisté à un cours magistral. Pendant trois heures, la formation mixait vidéos, quizz collectifs et échanges directs avec la formatrice. L'éclairage d'un juriste a aussi beaucoup aidé les participants à comprendre l'enjeu de leur mission. Enfin, à l'issu, nous leur avons remis un guide de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes au travail. De manière générale, je dirais aussi que la majorité de nos salariés ont apprécié que ce sujet soit abordé en interne. Ils apprécient que les lignes bougent. 

Aujourd’hui, comment luttez-vous contre le sexisme au travail ?

Nous sommes signataires de l'initiative #StOpE contre le sexisme « ordinaire » en entreprise. Bien sûr, il reste une marge de progression mais nous y travaillons. Après les formations, il nous a donc effectivement semblé important de continuer notre engagement sur le sujet. Nous avons notamment décidé d'instaurer des réunions trimestrielles pour nos référents harcèlement sexuel au CSE. Ce sont des moments pendant lesquels ils peuvent poser des questions précises ou approfondir une thématique, échanger sur leurs pratiques, etc. Chacun peut trouver des réponses pour exercer au mieux sa mission. 
A ce jour, nous disposons aussi d'outils comme nos e-learnings en libre accès sur le sexisme et le harcèlement sexuel au travail, nous avons aussi créé un guide sur ce type de violences en collaboration avec EKIWORK et nous avons des kits de prévention. Nous devons continuer à faire connaître ces outils en interne pour que les salariés se les approprient. Il y a donc un travail de communication à continuer sur tout le territoire où sont implantées nos différentes entités.

*Pour prévenir, agir et lutter contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes au travail, la loi Pour la liberté de choisir son avenir professionnel (septembre 2018) a instauré la mise en place obligatoire de référents au sein du CSE dans toutes les entreprises, quel que soit leurs effectifs.

Vous pouvez contacter Virginie Baujard (virginie.baujard@edf.fr) pour toutes questions sur la mise en place des formations EKIWORK dans son entreprise. 

Audrey Berne, rédactrice pour EKIWORK Formation 

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