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Mathieu Gaudenzi, Directeur Général et co-fondateur du cabinet de conseil SpringFive

« La formation a donné des clés de lecture à nos équipes »

Entreprises
25 avril 2022

Mathieu Gaudenzi, Directeur Général et co-fondateur du cabinet de conseil SpringFive, a pris les devants et impulsé des formations sur le sexisme au travail dans sa société. Il nous explique pourquoi c’est si important d’en parler en interne afin de prévenir les comportements déplacés.

Comment EKIWORK est intervenue dans vos locaux ?

Depuis décembre dernier, EKIWORK a sensibilisé nos collaborateurs, 45 personnes au siège à Issy-les-Moulineaux, en plusieurs sessions en présentiel de 4 heures. Le thème était le suivant : « Collaborateurs et collaboratrices : faire face aux violences sexistes et sexuelles au travail en tant que victimes ou témoins ». C'est un sujet dont beaucoup de nos jeunes salariés - la majorité ont la trentaine - ont déjà entendu parlé. Mais l'aborder réellement en entreprise nous semblait vraiment important d'autant que nous sommes quasiment paritaires chez nous. À date, nous n'avons pas relevé ce type de problématiques en interne en revanche nous avons eu des remontées de comportements ambigus de clients vis-à-vis de nos collaboratrices. Il nous a donc semblé nécessaire de répondre rapidement et efficacement à cette problématique, en leur donnant les clés pour identifier et savoir réagir si cela se reproduisait. Pour cela, nous avons fait appel à EKIWORK car nous connaissions la fondatrice Elisabeth Chaudière avec qui nous avions collaboré dans son ancienne vie professionnelle. Nous avons d'ailleurs travaillé ensemble le format de la formation et défini des exemples de situations sexistes réalistes qui pourraient intervenir dans notre milieu.

Vos salariés craignaient-ils de suivre cette formation d'un nouveau genre ?

C'était la première fois que nous mettions en place une formation sur ce thème. Je dirais que certains se sentaient peut-être moins concernés au départ mais au final nous avons eu de très bons retours. Pendant la formation, ce qui a plu c'est le ton, les exemples concrets donnés par la formatrice, la proximité, la parole libérée et la présence des associés pour appuyer les messages. Au début, les salariés étaient un peu dans la retenue mais rapidement ils se sont exprimés en toute confiance. Globalement, cette formation a donné aux équipes des clés de lecture. Elle leur a permis de décrypter les différents comportements sexistes, ce qui va leur permettre d'en parler plus facilement s'ils sont confrontés à une telle situation. Ils savent que ce n'est pas un sujet tabou chez nous. Ils peuvent venir en parler à la DRH.

Justement aujourd'hui, continuez-vous à vous mobiliser sur ce sujet ?

Après avoir sensibilisé nos salariés, nous avons pour projet dans le cadre de la mise en place de notre catalogue de formation, de former véritablement dans les prochains mois nos managers. Ils seront encore mieux armés pour prendre en charge un collaborateur victime, pour recueillir sa parole et la formation leur permettra dans le détail de mieux appréhender le volet juridique qui pénalise les comportements sexistes et sexuels au travail. Pour nos nouveaux collaborateurs, nous souhaitons également faire de la sensibilisation avec des vidéos sur le sujet du sexisme au travail lors de la phase d'onboarding. Cela permettra d'ancrer le lien avec nos valeurs. Enfin, nous réfléchissons à la mise en place d'autres formations sur le racisme, l'homophobie, en bref sur la diversité.

Vous pouvez contacter Mathieu Gaudenzi (mathieu.gaudenzi@springfive.com) pour toutes questions sur la mise en place des formations EKIWORK dans son entreprise.

Audrey Berne, rédactrice pour EKIWORK Formation 

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